• L'Etranger

     

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    L'EtrangerMalaura

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    Où vas-tu l’Etranger sur cette plage déserte ? Tu traînes ton mal-être sous un ciel de canicule.

    Le sable brûlant sous tes pas te renvoie à ta solitude et à ta morne indifférence. 

    Tu as un revolver dans la poche Etranger, et aujourd’hui, tu vas tuer un homme.

    Il n’aura pas de nom, pas de corps, pas de visage. Il sera juste l’Arabe, mort sous le soleil de plomb d’une plage d’Alger.

    Il n’y aura que cette rencontre sur les dunes désertes ; il n’y aura que ce soleil accablant et cette lumière étourdissante. Il n’y aura que ce regard ardent, et cet éclat de lame. Il n’y aura que la paume de ta main serrant la crosse du revolver et le bruit déchirant de « quatre coups brefs frappés à la porte du malheur ».  

    Il n’y aura que la fatalité de ton geste défiant l’absurdité du monde dans un dernier élan de rébellion.

    Il n’y aura que ta quête éperdue de lumière et ta soif d’absolu dans un monde déshumanisé et sans appel.

    Il n’y aura de sens que dans l’inéluctabilité de la mort.

    Etranger….tu t’appelles Meursault…Aujourd’hui  ta mère est morte et  tu n’as pas versé de larmes…

    Malaura 

     

    En pensant à « L’étranger » d’Albert Camus

    L'EtrangerMalaura

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  • Commentaires

    1
    Mardi 17 Mars 2015 à 15:51
    francinea

     

    bonjour,  je n'ai pas lu ce livre, c'est pourtant un classique!  je te souhaite une bonne journée bisous 

    2
    Mardi 17 Mars 2015 à 17:50

    I sense a feeling of loneliness

    3
    Mardi 17 Mars 2015 à 18:04
    julie

    « Je tire ainsi de l’absurde trois conséquences qui sont ma révolte, ma liberté et ma passion. Par le seul jeu de la conscience, je transforme en règle de vie ce qui était invitation à la mort — et je refuse le suicide. » écrit Camus  

    C'est vrai que c'est absurde de tuer à cause d'un rayon de soleil... Ou alors je n'ai rien compris... :) 

    Très fort ton texte Malaura... Bravo ! Bonne soirée. 

    :)

    4
    André
    Mardi 17 Mars 2015 à 18:10
    Bonsoir Malaura,
    Voilà de fort belles pensées sur un roman incontournable ! Elles plairaient assurément à tes ami(e)s babeliotes :-)
    5
    Mardi 17 Mars 2015 à 18:19

    La plupart des vivants passent au milieu des autres avec indifférence... et ils ne ressentent dans cette existence, que l'indifférence des autres... Paradoxal non ?  

    6
    Mardi 17 Mars 2015 à 18:34

    Un très bon ouvrage.
    Ton texte inspiré est très puissant.
    Bonne soirée

    7
    Adela Fonts
    Mardi 17 Mars 2015 à 18:40

    Hace unos cuantos años hice unas fotografias cerca del mar. En las rocas volcánicas de la costa de Almería al sur de Espanya. El protagonista era mi esposo. El adora aquella costa,,, La imagen y el texto que escribí eran la invitación a mi exposición de pintura y fotografia en Almeria!. La imagen me recuerda la mía... mi texto era tan solo una frase... El tuyo es terrible y estremece.  Me gusta que sea así Malaura... Sensibilidades parecidas entre fotógrafos... no siempre sucede así... Muchas gracias amiga!.  

    No lo traduzco porqué mi francés no me permite expresarme     correctamente... Lo siento!

    Un abrazo, Adela

    8
    Mardi 17 Mars 2015 à 19:17
    veronique8

    Un homme qui n'a pas eu le temps de donner tout ce qu'il avait.

    9
    Mardi 17 Mars 2015 à 20:44
    julie

    La musique emporte... Merci pour le partage !

    10
    Mardi 17 Mars 2015 à 21:53

    Belle et poignante évocation! Fait pas bon de se promener sur les plages désertes...

    Bonne fin de soirée chal-heureuse!

    11
    Mardi 17 Mars 2015 à 22:08

    Bonsoir à tous,

    Et merci Julie, Véronique, Francine, Pascale, etc... pour vos commentaires, votre présence me fait toujours un immense plaisir.

    @ André : cher André, tu sais quelle joie me fait chacun de tes passages ici, merci pour ton gentil message, je ne désespère pas de revenir un jour sur Babelio (effectivement je n'ai jamais commenté "L'étranger") bien que je me demande si, à part quelques rares irréductibles dont tu fais partie, les amis babéliotes se souviennent encore de mes collaborations textuelles :) Bises cher André

    @ Julie : J'ai craqué pour cette musique et je suis contente qu'elle te plaise aussi :) Merci à toi.

    @Adela : Ma chère Adela, tu ne peux imaginer la joie que me procure un tel commentaire ! Je suis profondément heureuse et honorée de partager avec toi cette proximité émotionnelle et photographique, notamment avec ce post de "l'étranger" dans lequel je souhaitais exprimer toute la solitude morale du héros avec une photo exacerbée, aux grains épais, au noir et blanc très tranché, et qui ne plaira certainement pas à tous. Il me plait infiniment que cette photo te parle comme elle me parle, et qu'elle te renvoie à ce que tu as pu toi-même vouloir transmettre. Je suis sûre que j'aurais été folle d'admiration  en voyant ce cliché d'exposition à Almeria :) Merci Adela...Merci du fond du coeur. Bises tendres ma douce amie

    Bonsoir et belle soirée à tous, avec mes amitiés chaleureuses :)

    12
    Mardi 17 Mars 2015 à 22:12

    Oh là là !! mais c'est comme une scéne de film !! on est dedans grâce aux moindres détails

    Bonne soirée Malaura

    13
    Aly
    Mardi 17 Mars 2015 à 23:30
    Aly

    Oh féroce !!

    14
    Mardi 17 Mars 2015 à 23:37

    Dans le silence


    les pieds ensablés dans la vie


    la tête dans un ciel d'espoir


     


    Amitié MaLaura

    15
    Mercredi 18 Mars 2015 à 04:03
    Michael Rawluk

    Excellent. Such sad looking but beautiful shots.

    16
    jibie
    Mercredi 18 Mars 2015 à 05:53

    un monde déshumanisé et sans appel  et pour longtemps encore,


    bonne journée Malaura

    17
    Mercredi 18 Mars 2015 à 06:06

    Ton texte est très fort Malaura! Il m'a beaucoup touché car je me sens un peu déraciné quelque part...

    Belle journée à toi.

    18
    Mercredi 18 Mars 2015 à 07:48

    Image troublante et effet quel portrait églaement sueprbe

    Belle journée
    Nic

    19
    Mercredi 18 Mars 2015 à 09:43

    Bonjour Malaura,     Un prof de français nous avait fait "étudier" ce livre de Camus. J'ai retenu le thème du refus de communiquer comme une sorte d'appel aux secours. Un souvenir est lié à cette année la et au livre,  la une de la dernière parution du journal Combat, "silence, on coule".

    Ton improvisation (je ne sais si je peux utiliser ce mot qui me vient en premier à l'esprit) sur l’Étranger est très belle et la photo très évocatrice.

     

     

    20
    Mercredi 18 Mars 2015 à 10:38

    Un magnifique article!!

    21
    Mercredi 18 Mars 2015 à 10:58

    on est tous étrangers à vrai dire car on ne connait pas la personne même la plus proche parcoeur...

    22
    Mercredi 18 Mars 2015 à 11:31

    En noir et blanc pour ce récit qui nous glace le sang...

    Tu excelles dans tous les registres...Belle journée Malaura Bises

    23
    Mercredi 18 Mars 2015 à 20:20

    Excellent

    JP

    24
    Jeudi 19 Mars 2015 à 12:08

    Une ambiance puissante et bouleversante qui se ressent dans chaque "grain" de cette image rugueuse et émouvante.


    La lumière dure se confond avec la musique et pese de toute son insoutenable chaleur...Ca parle aux tripes et à quelque chose de très profondément enfoui en nous, quelque chose que l'on ne veux pas retrouver, comme une urgence, un manque si douloureux... c'est superbe .

    25
    Jeudi 19 Mars 2015 à 12:48

    Camus, mon mythe absolu… Un écrivain que je sens très proche et profondément enraciné en moi…

    ton texte est fort et digne de la force de Camus…. Un très bel hommage… Un grand merci du partage...

    26
    Jeudi 19 Mars 2015 à 14:48

    Etranger et isolé. Cet étranger là fait face à son destin!

    27
    Jeudi 19 Mars 2015 à 21:36

    @ Didier : Ah ! Didier, Didier, Didier....Ton commentaire m'a totalement chamboulée, tes mots m'ont profondément émue et remplie de joie. Merci infiniment, c'est si agréable et intense de partager ses émotions et ses sentiments à travers textes, photos et musique; si émouvant lorsqu'une personne ressent ce que vous avez envie d'exprimer et de transmettre; c'est formidable et c'est génial. Merci cher Didier, tu m'as offert ce soir le magnifique présent de tes mots si puissants. Bises et amitiés chaleureuses :)

    Et aussi un très grand merci à vous tous qui m'encouragez au quotidien.

    Francesco, merci pour ton commentaire qui m'enchante et merci aussi à Ptck, Paradisalia, Richard, Nicou et tous les amis ici présents, votre présence me comble de joie à chaque fois.

    Bonne soirée à tous avec mes chaleureux sentiments :)

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    28
    Aly
    Vendredi 20 Mars 2015 à 09:11
    Aly
    Have a nice weekend
    29
    Vendredi 20 Mars 2015 à 13:31

    :) 

    Merci à toi Malaura. 

    30
    André
    Samedi 16 Mai 2015 à 14:11

    Ce roman d’Albert Camus au titre si justement choisi fait partie de ces œuvres intemporelles dont le message humaniste impacte durablement l’inconscient collectif.

    Lire “L’étranger” c’est faire un pas en direction de l’Autre et c’est déjà beaucoup !

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