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Sa bouche
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Souviens-toi de sa bouche, de sa douceur de rose
De ses lèvres qui venaient t’embrasser à la nuit
Sa bouche était fraîcheur, sa bouche était tendresse
Souviens-toi de sa bouche, deux ailes de papillon
Se posant doucement sur tes lèvres d’amant.
Dans ta nuit solitaire, tes yeux clos redessinent
Le contour de sa bouche au parfum d’absolu
Souviens-toi de sa bouche, de ses sucreries rouges
Comme pomme d’amour tu y croquais dedans
Tu aurais même pu la mordre jusqu’au sang
Pour goûter sur ta langue sa saveur défendue
Ses lèvres de femelle sauvage et volcanique
Te happaient, te buvaient à en devenir ivre
On aurait dit alors comme un orage blond
Qui mitraillait ta peau de baisers en grésil
Souviens-toi de sa bouche, bue jusqu’à la lie
Tu la vois s’approcher dans tes nuits d’insomnie
Avançant sur ta peau en murmurant ton nom
Désarmante, désarmée, arme toujours chargée
Se posant sur ta tempe en tes rêves obscurs
Souviens-toi de sa bouche, rouge comme le sang
Qui irrigue le cœur que tu n’as su donner
Transformant les baisers de cette humide fosse
En froides lèvres closes, scellées sur des regrets.
Malaura
Tags : bouche
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Commentaires
Una serie de imágenes de una gran sensualidad... hermosas y vivas. Labios que regalan besos y que nos invitan a besarlos. Las ediciones son creativas y dan fuerza al concepto que nos ofreces!
La letra escrita es maravillosa! Tienes un gran potencial artístico! Gracias por compartirlo aquí con nosotros... Te deseo un buen día con mi sincera amistad!
Adela
3AndréMardi 7 Octobre 2014 à 13:59Merci Malaura pour cette offrande de toute beauté, un rayon de soleil automnal qui fait du bien !
Bonne fin de journée à toi
@ Adela : Merci chère Adela des mots si gentils que tu m'offres ici si amicalement :)
Certaines photos de la série sont des captures d'écran prises avec mon appareil puis retouchées, recadrées, re-filtrées..."remaquillées" :) Notamment la bouche de Mademoiselle K (une chanteuse française) dans le troisième cliché. J'aime bien faire ça parfois. Je passe un film ou une vidéo sur écran et je prends des photos de l'écran, les résultats sont souvent étonnants. Puis je retravaille le tout. Bien à toi chère Adela et très amicales pensées :)
Une belle lettre très bien illustrée avec ces photos sensuelles!
Bonne journée à toi.
Amitiés
9*Mardi 7 Octobre 2014 à 19:11Bouche
Recueil de mots
Enlacement du silence
Exaltation
Reve boheme
Papillon alangui
Baiser d'une fleur
Un instant suspendu
Levres caresse
Souffle apnee
Attente respiree
Vie aveuglee
Au miel d'un reve
Tres sensuellement doux, merciBonjour Malaura.
En plus d'une bonne technique photo, tu as la plume (non, le clavier) alerte.
Des photos et des mots qui vous entraînent loin, très loin. Un tourbillon qui vous soulève et vous jette au sol, groggy. Mais il est trop tard, j'ai déjà ouvert les yeux.
Bonne soirée
11GeorgesMardi 7 Octobre 2014 à 19:53Certaines images revoient à Andy Warhol de par leur graphisme, enfin c'est mon impression.
Texte superbe encore une fois.
Bien à toi et belle soirée.Bonsoir Malaura,
le texte est vraiment magnifique, j'aime beaucoup les photos qui l'illustrent. Merci pour ces merveilles que tu nous offres.
Passe une bonne soirée.
Bonsoir à tous,
Un grand merci pour tous vos beaux témoignages d'amitié que sont vos commentaires et qui me touchent toujours énormément. Je vous en suis infiniment reconnaissante.
Merci Petite * pour les merveilleux et subtils poèmes qui résonnent toujours très fort en moi et que tu déposes ici avec ta belle délicatesse.
Merci MBindo pour tes mots qui me font tant plaisir et qui offrent par leur intensité toute leur dimension à mes compositions.
Merci Patrick pour ces influences artistiques que tu dénotes et qui m'enchantent car oui, de nombreux artistes ont laissé leurs empreintes dans mon esprit et j'aime m'y référer. Le génial Andy Warhol est l'un d'entre eux, Rothko aussi et Soulages également, des maîtres :) Pour ce qui est de Vasarely, il y a plusieurs années, j'ai eu l'occasion de voir une expo géniale à Nice où il exposait avec d'autres artistes qui créaient des effets d'optiques. La sensation de perdre pied, de plus savoir où on est, d'avoir l'impression de rentrer dans les toiles, etc...était tout simplement époustouflante, j'ai adoré naviguer dans cet autre monde.
Merci mon cher André pour tes témoignages d'amitié si attachants, merci Adela pour les magnifiques partages créatifs que tu m'offres, merci gentil Georges, et Gérard, Richard, Ruthie...et vous tous qui me faites l'immense plaisir de vos visites.
Une bonne nuit à vous tous avec ma bouche qui vous envoie des bises :)
Superbe texte en doux amer, et des illustrations photographiques tout en poésie et sensualité.
à mon avis cette fois le poème seul suffisait, tellement il est évocateur d'images, et souvenirs
dominique
Le poème est superbe!
Mais j'avoue que je suis très allergique au rouge à lèvres.
Bonne fin de soirée chal-heureuse!
Des lèvres suaves si bien mises en valeur par ton talent ! Des mots qui glacent en fin. Amitiés.Joëlle
La première image est pour moi la meilleure !!!
c'est étonnant car il m'arrive aussi de faire des photos d'écran et j'en ai posté deux ou trois déjà !! :)
l'hiver finit toujours par s'installer et la brulure de l'été n'est plus qu'un souvenir mais il nous tiens chaud pendant ce temps du frimât .
Tes mots me touchent et voici pourquoi...
Quand vient le Loup
Lorsqu’arrive le soir, que la ville se ralentit, que la pulsation assourdissante des artères bitumées cesse enfin, que le flot vulgaire des bolides hurlants et puants à été expulsé vers la périphérie, emportant ses passagers hagards vers une autre urgence de vivre, je pose mon costume.
Je laisse sortir, pour quelques heures, le Loup.
Oh bien sur, j’attends que la nuit ait recouvert d’encre le décor désincarné du salon, que les ombres se diluent dans le clignotement rassurant des néons poussiéreux du Motel Inn en face de chez nous.
Ma peau d’homo sapiens parfumé jetée en vrac dans un coin de la pièce me lance des regards ironiques.
Tout est calme, la nuit est tiède, la fenêtre entrouverte frémit doucement d’un voile de tulle arachnéen dans la tendresse nocturne.
Le Loup frissonne, le Loup s’étire, le Loup s’étonne.
Il est surpris de la souplesse de ses muscles, de la facilité avec laquelle ses tendons jouent sous sa peau, de la sensation du sol sous les coussinets rêches de ses pattes.
Il se délecte des centaines d’odeurs dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
Il guette les bruits inconnus qui proviennent de la ville assoupie, mélodies grise et blanche de mes journées trop longues.
J’avance doucement sur la moquette moelleuse, goutant un bref instant le souvenir émouvant de la prairie odorante de mon imaginaire liberté.
J’avance, tout mon corps en harmonie avec lui-même, comme un chasseur sûr de lui, mon animale nature comme une évidence, en accord avec le monde, en accord avec l’espace et le temps.
Derrière moi grince ma vieille peau d’humain fripé, jalouse de ma joie de Loup, jalouse de ce qu’elle ne pourra jamais ressentir, jamais comprendre vraiment tout à fait.
C’est dans la chambre qu’inlassablement mes pas me portent, m’attirent chaque nuit, comme une phalène avide de se consumer.
Tu es là, allongée, endormie, voguant dans l’éther d’un sommeil obsédé. Parfois ton corps frémit, soupire doucement.
Il fait sombre, presque noir dans cette chambre et pourtant mes yeux de bête devinent la courbe soyeuse que tu dessines dans la vague légère des draps froissés.
Je m’approche de toi, concentré, aux aguets, attentif à ne pas troubler ton inconscience.
Je respire les effluves parfumés, la fragrance civilisée qui s’exhale de toi, mourant d’envie de frôler ton visage de ma truffe fraiche pour gouter la douceur de ta peau de femme, mourant d’envie sans jamais oser le faire, de peur de t’éveiller, de peur de perdre l'instant, de peur de ne pas voir le Loup dans le miroir vide de tes yeux.
Alors je reste là, mes deux pupilles jaunes fixées sur toi à t’en brûler, tremblant de ce besoin d’amour dont on ne parle pas, laissant mon âme Loup prendre toute la place en moi, laissant nos mensonges, nos peurs, nos non dits d’humains imparfaits disparaitre dans la beauté animale de l’obscurité qui s’égrène lentement.
Alors, je sais que je t’aime et je sais que tu m’aimes aussi, sans doute …
Allongé contre toi, ma tête posée sur ton cœur, rassasié, je m’endors enfin et, même si souvent j’entends le rire méchant de ma peau d’homme abandonnée au salon, je m’endors et je rêve.
Et dans ce rêve deux loups courent dans la plaine, vivants, unis, côte à côte, et la lune complice leur sourit doucement...
Didier.
29*Jeudi 9 Octobre 2014 à 15:40Ce texte Didier est tout simplement sublime (mille excuses pour mon intrusion)@ Didier : * a tout à fait raison, ton texte est superbe, tu as un très grand talent pour l'écriture en plus de celui de la photo et tu fais passer tout autant des émotions.Je te remercie d'offrir ici la beauté de ce texte. Et cela me fait plaisir de te retrouver en ces lieux Didier...Chaleureusement..
Série sensuelle qui a inspiré tes commentateurs (et tes commentateuses ...)
(De loin, pour la photo [j'avais remaquillé un peu] ... et la musique, ma "correspondance" ici :
http://loeildukrop.eklablog.com/afflac-36-a79962185
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very nice & poetic!
such beautiful composition, tones & lighting!
L O V E L Y !