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    Avec toi par la pensée, ma sister chérie :)

    Joyeux Anniversaire !

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    La pluie tombe sur mon front

    Le vent caresse la courbe de mes hanches

    La neige couvre mes épaules de son duvet blanc

    Les yeux fixés vers un point d’horizon

    Sur mon socle de marbre, je vois passer les saisons

    Et mon cœur de pierre s’épanche en rêves impossibles

    J’aimerais qu’un jour mes pieds de pierre

    Se transforment en sabots

    Pour devenir cheval et courir au galop

    Courir, courir à  perdre haleine

    Au plus loin de la terre

    Là où plus rien ne pèse…

    J’aimerais qu’un jour mes ailes de pierre sculptée

    Se transforment en longues plumes irisées

    Pour devenir oiseau et voler dans l’air bleu

    Et planer, planer au-dessus des nuages

    Au plus loin du ciel

    Là où plus rien  ne pèse…

    La pluie tombe sur mon front

    Le vent caresse la courbe de mes hanches

    La neige couvre mes épaules de son duvet  blanc

    Les yeux fixés vers un point d’horizon

    Je regarde passer les saisons…

    Je n’ai pour moi que mes rêves de liberté

    Mais ils demeurent à jamais

    Bien serrés au creux de mon âme de pierre

    Là où désormais plus rien ne pèse…

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    Les roses de Saadi

    J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
    Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
    Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.

    Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
    Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
    Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;

    La vague en a paru rouge et comme enflammée.
    Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
    Respires-en sur moi l'odorant souvenir.

    Marceline Desborde-Valmore



     

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     L'attente : entre l'absence et la présence, la contemplation du temps.
    Robert Sabatier  "Le livre de la déraison souriante"

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    Sur la portée du ciel s'écrit la partition

    de ma soif d'évasion...

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  • Comment travaille Pierre Soulages – Roger Vailland

     

    Une toile blanche de 200 X 160 cm accrochée au mur. De chaque côté, les palettes du peintre : deux tables de verre et l’une de marbre rouge. Et puis un large espace dans lequel l’artiste évolue comme un danseur sur une piste entre chaque application de peinture, avançant, reculant, quatre pas en arrière, quatre pas en avant, ses bras brassant l’air en grands mouvements amples, mettant en scène tout son corps dans un ballet d’improvisation où la toile devient partenaire d’une sorte de tango, tantôt amie, tantôt rivale, tantôt se donnant, tantôt se dérobant.
    Nous sommes le 27 mars 1961, il est 16h07. Alors qu’habituellement il travaille de nuit dans une complète solitude, Pierre Soulages, le peintre abstrait que l’on a surnommé « le peintre du noir », a accepté que son ami, le journaliste, écrivain et scénariste Roger Vailland (1907-1965) assiste à un moment intense d’acte de création, l’éclosion en direct d’une œuvre d’art.
    Pierre Soulages ouvre les portes de son atelier ; quatre heures de travail intense et méticuleux pendant lequel Roger Vailland, captivé, observe et retranscrit ce qui est en train de naître sous ses yeux.

    Comblé, le lecteur peut alors assister à cet espace d’intimité magique où la main qui peint se met en mouvement, « enlève, pose, découvre », jusqu’à donner ces effets de matière, ces sillons, ces zébrures moirées, ces hachures nimbées d’éclat qui jouent avec la couleur noire et créent des jeux d’ombres et de lumières.
    Luminosité dans la profondeur de la couleur noire, c’est là tout l’art de Pierre Soulages qui révèle le noir éclatant, le noir-lumière, l’au-delà du noir, « l’outre-noir » dans la multiplicité chromatique, et prouve qu’il est bien aussi un peintre de la couleur et pas seulement le peintre du noir.

    « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche », « ne jamais perdre de vue l’essentiel, il faut savoir sacrifier », « il faut savoir rejeter tout ce qui plaît trop. La vraie peinture, c’est de continuellement renoncer »…c’est aussi au détour de phrases, de formules percutantes et par la force de la parole que le lecteur appréhende l’univers du peintre, sa vocation d’artiste, sa volonté de ne pas faire de la peinture un objet politique ou un concept philosophique. « Cet objet ne dit rien : c’est avec des mots qu’on dit ».
    La peinture de Pierre Soulages est destinée à être regardée et ne délivre aucun message. Elle n’engage que l’artiste vis-à-vis de son art et de lui-même. Là est sa signification.

    Trois parties composent ce petit ouvrage à la couverture noire comme l’univers pictural de Soulages, trois textes qui permettent, en peu de pages, de découvrir un peintre à son travail, sa gestuelle, son comportement face à la toile.
    La jolie préface d’Alfred Pacquement, l’organisateur en 2009 de la rétrospective de l’œuvre de Soulages au Centre Georges Pompidou, est une entrée en matière intéressante des deux articles suivants signés Roger Vailland.
    Le premier, paru dans la revue L'Œil en 1961, décrit les étapes de la création et les méthodes de travail de l’artiste, où le hasard, entre retouches et renoncements, tient une large place.
    Le second, daté de Février 1962, est une réponse au journal Clarté dans lequel des étudiants communistes s’interrogent sur la place du peintre dans la société : «pour ou contre Pierre Soulages, peintre abstrait ?
    Participe-t-il à notre époque ou se réfugie-t-il dans les hautes sphères spéculatives? Peinture d'initiés ou aventure poétique ?»
    A ce "procès du peintre », Vailland répond avec fougue et conviction, en comparant le peintre à un sportif de haut niveau, en argumentant son texte comme un chroniqueur sportif et en faisant valoir que cet artiste pour le moins original et novateur ne tient pas à « dire » mais à « montrer ». Nulle revendication chez Soulages, juste un face-à-face entre une toile et un homme dans un simulacre de combat pour accéder à l’Art dans son essence abstraite et contemplative. « Pierre Soulages est un champion ».

    Livre mini, tout petit par sa taille mais grand par l’univers artistique qu’il renferme…

    Malaura

    Le Noir Soulage(s)....

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