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    Les photos ont été prises à l'étang de Fontmerle, à Mougins, dans les Alpes-Maritimes 

     

    L’étang

    Je savais qu’un jour il réapparaîtrait,

    Qu’il me chuchoterait dans un clapotis d’onde, 

    De venir le rejoindre à l’ombre des ajoncs.

    Je savais que ce serait le commencement de la fin,

    Quand j’entendrais son bruit d’eau morte dans le creux de mes nuits.

    Je l’ai rejoint ce soir, à l’heure où la lumière,

    Comme si elle souhaitait, dans un ultime espoir,

    Déposer sur le monde la douceur de ses feux,

    En un dernier salut au soleil qui s’éteint, 

    Se pare d’or, de gris, de rose et de bleu

    Dans un éclat de grâce fragile et éphémère,

    Un éclair de beauté dans les flammes du soir.

    Je savais qu’un jour il me rappellerait… 

    Foulant pour la première fois ses berges vertes et molles,

    Dès le premier regard jeté sur ses eaux pâles,

    J’ai su qu’il reviendrait hanter mes nuits,

    Et que son courant trouble offrirait à mes lèvres,

    Le tout dernier baiser des amants incompris.

    Je l’ai rejoint ce soir sous la lune d’argent.

    J’ai longé pas à pas ses grèves émeraude.

    J’ai écouté longtemps son bruit de tourbe lente,

    Sifflant dans les roseaux comme un chant de l’oubli.

    J’ai marché dans ses herbes, 

    Dans le limon vaseux et l’ombre protectrice de ses hautes fougères. 

    Je savais que le jour viendrait…

    Ce jour où j’offrirais mon dernier souffle à ses flots gris et bleus ; 

    Le jour où je m’allongerais entre ses bras liquides ; 

    Là, où les canards déambulent, paisibles et impassibles,

    Là, où les lianes ondulent et de leurs doigts légers 

    Entraînent l’éperdu dans des remous éteints ;

    Là, sur ses eaux de silence où je flotte à jamais,

    Nimbée du suaire d’argent de ses sombres reflets.

     

    Malaura

     En pensant au tableau « Ophélia » (1851-1852) peint par Sir John Everett Millais 

    John Everett Millais - Ophelia - Google Art Project.jpg 

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    Zwy Milshstein ou devant la fenêtre Malaura

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    Lumière en cache-cache par la fenêtre ouverte 

    Ébauches évanescentes des corps qui s’enchevêtrent

    Le verre miroitant sur le papier froissé

    Et les visages graves dans un galbe argenté

    Femme offerte en des rêves abstraits

    Impossibles offrandes dans la cage enfermée

    Son corps qui ondule sous l’effet de miroir

    Comme un serpent qui danse dans les lueurs du soir

    La bouteille, le verre et la main qui se tend

    Pour effleurer des lèvres l’âpre goût de l’instant

    Vodka, alcool intense, enivrante et solaire 

    S’abreuve en rires gras des âmes solitaires 

    Tressaillements du cœur, d’indélébiles peurs

    Viennent griffer la page en germes de couleurs

    Dans les marques du temps et dans les déchirures

    L’encre noire se répand et s’épand en coulures

    Suivant le fil d’Ariane et les fragments de vie

    Ligne noire ondoyant en contours indécis

    Là, sous le globe de verre, devant cette fenêtre

    Tu vois se dessiner d’éphémères peut-être…

     

    Malaura

     

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    Le vieil homme et le murMalaura

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    Le vieil homme et le murLe vieil homme et le mur

    Tous les jours, depuis plus de dix ans, depuis que ses enfants l’avaient mis à l’hospice comme un vieil encombrant qu’on met au garde-meuble, il venait s'asseoir là, sur ce banc…Son banc. Puis il  tournait un peu la tête et regardait le mur, un vieux mur de briques rouges…Son mur.

    Et tous les jours depuis plus de dix ans, le vieux mur de briques rouges lui faisait un don merveilleux, l’offrande d’une mémoire retrouvée. 


    Sous les yeux du vieil homme, il s’animait. Devenait liquide. Ondoyait. Peu à peu se transformait. Puis il s’ouvrait, s’ouvrait, s’ouvrait jusqu’à laisser apparaître un tableau magnifique, un paysage d’eau et de lumière, tout droit sorti du passé du vieil homme, lorsqu’il naviguait sur les eaux argentées de la Méditerranée.


    Le vieil homme et le murC’était d’abord  un petit bout de côte brune, un front de mer miroitant sous le soleil naissant. Là-bas à l’horizon, des crêtes ocre se découpaient lentement sous un ciel rehaussé d’or, et la mer, vaste étendue céruléenne, se dévoilait tout entière aux regards,  immuable, puissante, éternelle.

    Immobile et serein, le vieil homme restait là, des heures durant, le regard perdu au large, de petites vagues venant lécher le banc et mourir à ses pieds, tandis que le bruit du ressac envahissait l’espace. Lent, pénétrant, régulier comme le cœur battant en cet instant dans sa poitrine de vieil homme.

    Et ainsi, tous les jours, depuis plus de dix ans, à cet homme qui avait su voir au-delà des briques rouges, le mur dévoilait ses trésors, révélant pour lui seul  ses entrailles de vagues.

    Le soir venu, le vieil homme se levait péniblement et regagnait à petits pas l’hospice de vieillards.

    Mais avant de partir, il se tournait vers le mur et disait :

    « A demain mon ami, je reviendrai demain… »

     Malaura

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    Parfum d'agrumesMalaura

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    A l’aube où lentement s’effilochait la brume,

    Il régnait dans l’air frais comme un parfum d’agrumes,

    Fragrance acidulée effleurant les narines,

    S’entremêlant gaiement à la brise marine.

    Et lorsque tendrement apparut le soleil,

    Lorsqu’il vint caresser de ses rayons de miel,

    Le jardin silencieux engourdi de sommeil,

    Qui puisait dans l’éther la force de l’éveil ;

    Bruissant au gré du vent dans des rêves caducs,

    Les fruits gorgés de vie exhalèrent leurs sucs.

    L’espace s’étourdit du parfum des oranges,

    Et chatouilla les cœurs telle une plume d’ange.

    Promeneur solitaire, au gré de tes errances,

    Si tu perçois un jour cette douce fragrance,

    Qu’il flotte autour de toi comme un parfum d’agrumes,

    A l’aube ou lentement s’effiloche la brume,

    Arrête-toi céans, laisse-toi enivrer,

    Respire à pleins poumons l’odeur des orangers,

    Car, dans ces rares moments où les sens s’harmonisent,

    Où le corps et l’esprit unis se tranquillisent,

    Il flotte sur le monde comme un temps suspendu ;

    Ephémères instants précieux et bienvenus,

    Qui mettent du baume à l’âme et pour un temps très court,

    Auréolent les hommes des parfums de l’amour.

    Promeneur solitaire, partage ce secret, découvre ce mystère,

    L’humaine condition te sera moins austère.

    Dans les exhalaisons de fleurs de Néroli

    Réside la Beauté, la sève de la vie.

    Malaura

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    Raconte-toiMalaura

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    Tu as peur des gens qui passent
    Dans ta vie ou sur le trottoir d'en face
    Tu as besoin qu'ils te regardent
    Et pourtant tu restes là sur tes gardes

    Raconte-toi

    Tu écris aux visages que tu as vus
    En quadrichromie, à la une des revues
    Tu leur dis je te regarde est-ce que tu me vois
    Dans le brouillard de ma ville où j'ai si froid

    Raconte-toi

    Envoie toutes sortes de messages
    Aux inconnus et lucioles de passage
    Prends le parti du risque et des erreurs
    Le silence est toujours complice ou trompeur

    Raconte-toi

    Prends des feuilles 21 x 27, un stylo
    Une caméra super 8, un magnéto
    Regarde à l'intérieur de tes rêves et dans les journaux
    Toute la folie du monde est dans ton cerveau


    Raconte-toi

    Yves Simon

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     Trouver le sens

    J'ai tout essayé
    J'ai pas trouvé le sens
    J'ai marché dans les rues
    J'ai écrit, j'ai aimé
    J'ai voyagé, j'ai cru
    J'ai nié des évidences
    J'ai nagé nu
    Mais désolé
    J'ai pas trouvé le sens.

    J'ai pas envie d'sauter
    J'ai pas envie d'une balle
    Je préfère exister
    Même si c'est pour que dalle;
    J'aime bien respirer
    J'aime bien me sentir sale
    J'aime avoir de la chance
    Et me faire embrasser
    Mais bien sûr si j'y pense
    Tout ça n'a pas grand sens.

    Aujourd'hui, braderie:
    J'offre tout ce que j'ai
    Je donne tous mes objets
    Mes souvenirs aussi
    Contre un sens à ma vie
    Même un qui a fait son temps
    Même un peu décevant
    Même que pour les vacances
    Même que le temps d'une danse.

    J'ai tout essayé
    J'ai pas trouvé le sens
    On dit que pour beaucoup
    C'est la même béance.
    En ont-ils tous conscience
    Tout le temps ou par à coups?
    Peut-être fallait-il
    Le commander à la naissance
    Avec un peu de chance
    Nos parents y ont pensé pour nous.

    Peut-être y a-t-il encore un sens
    Qui attend que j'aille le chercher
    Sagement à la maternité
    Un qui a son box aux urgences.
    Peut-être ne suis-je pas né
    Peut-être ne suis-je qu'absence
    Tant que ne m'est pas donné
    Le sens

    DOMINIQUE A

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    Quand, dans un cœur aimant ce sentiment domine

    Et que plus amplement la rigueur l’examine

    Quand les feux mal éteints de ton regard ébène

    Inspire davantage un sentiment de peine

    Qu’irrémédiablement sous d’autres latitudes

    S’installe une profonde et longue solitude

    Je sais ce triste état, il se nomme habitude

     

    Voir la personne aimée verser d’amers sanglots

    Mais lui tourner le dos et partir sans un mot

    Sans demander pourquoi sans poser de question

    Comme si de rien n’était, cruelle preuve d’abandon !

    S’effacer lâchement sans tenter un seul geste

    Quel désamour flagrant, quelle preuve manifeste

    De ce bien triste état rongeant comme une peste

     

    Ou s’en remettre au temps pour effacer les traces

    Des mots inexprimés et des rancœurs tenaces

    S’enfuir tout simplement pour éviter les maux

    Les petits face à face, les remises à zéro

    Ou masquer sous des airs, des dehors de clémence

    Les signes sans équivoque de son indifférence

    De ce triste état là est la pire assurance

     

    Attacher son regard à d’autres beaux visages

    Voguer vers d’autres cieux, chercher d’autres rivages

    Comme un aventurier rechercher l’inconnu

    Quitter les territoires trop longtemps parcourus

    Mais subrepticement, sur la pointe des pieds

    Pour éviter les crises et les mauvais procès

    Ce triste état s’accorde souvent de lâcheté

     

    Quand, face à un cœur aimant accablé de détresse

    L’on refuse d’offrir un moment de tendresse

    Que l’on offrait jadis en baisers caressants

    Et qu’aujourd’hui l’on donne comme on donne aux manants

    Avec ce goût de vide vicié au bord des lèvres

    Ce peu de fantaisie et ce manque de fièvre

    Je sais ce triste état, ses attitudes mièvres

     

    Mon pauvre cœur épris devant cette évidence

    N’a qu’une échappatoire tirer sa révérence

    Et devant le constat qu’aucun amour perdure

    A l’ombre des regrets creuse sa sépulture

    Se résout aux adieux…

     

    Malaura

     

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