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Par Malaura le 15 Septembre 2014 à 17:31
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Au fil de l’eau
Le ruisseau est chantant, insouciant et joyeux ; le fleuve est paresseux et tranquille ; la mer, séductrice et radieuse ; l’océan colérique et sauvage…
La rivière est une eau douce et grave qui fait sourdre de ses reflets une émotion trouble de tourbe lente.
Dans ses chatoiements d’ombre et de lumière, elle est un temps entre-deux, mélange de tristesse et de bonheur fugace, d’état de grâce douloureux, entre songe et mélancolie.
La rivière, c’est une quiétude un peu désenchantée, c’est un plaisir languissant dans des reflets transparents qui jouent sur la courbe de l’eau.
C'est une eau de mémoire, charriant dans son cours nos chants d’espoirs et nos complaintes désillusionnées.
Miroir de nos moi profonds, tantôt douloureuse, tantôt enjouée, en elle, se mêlent les regrets et les peines, les désirs et les joies, les beautés et cruautés de l’existence.
Saturnienne à la lune, quand l’astre de nuit vient caresser d’un baiser froid sa surface d’argent…
Étincelante au soleil, lorsque l’astre du jour la réchauffe de ses rayons de miel…
Douce et maternelle quand canards et hérons viennent s'y abreuver…Secrète et mystérieuse quand nymphes et naïades illuminent ses eaux enchantées de chevelures de lumière…
Nostalgique rivière…
Contemplative rivière …
Elle est un cœur qui se serre lorsque remontent à la surface les souvenirs et les rêves perdus.
Elle est mon cœur qui se serre lorsque je vois dans ses reflets les vestiges de mon amour perdu…
Malaura
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Par Malaura le 10 Septembre 2014 à 12:00
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Malaura
Il arrive parfois que les Dieux de l’Olympe
Aient un geste indulgent pour les êtres humains
Et, dans un accès de pieuse compassion,
Révèlent à leurs yeux bien souvent non-voyants,
Un peu du souvenir du paradis perdu.
La nature se pare alors de fastueux éclats
Elle se vêt de pourpre, d’ambre, de jaspe,
Reflets de bronze et d’or…
Tandis que le ciel, à l’unisson de ces atours princiers
Chamarre ses nuages d’une lueur d’aurore
Et verse sur nos fronts de mortels égarés
Les bienfaits éclatants d’une lumière d’or.
Dans ce creuset doré de teintes opulentes
Chacun peut exprimer son trouble et son émoi
Le mystique y verra l’intervention divine
Entendant dans les ors la parole de dieu ;
L’humble fera là le serment d’une vie vertueuse,
Tandis que le cupide rêvant à des fortunes
Entendra résonner des pépites d’argent
Dans cette nuit de flammes ourlées de feux sacrés ;
Le plaisant percevra les notes langoureuses
Que jouent le ciel et l’eau en leurs poses amoureuses
Tandis que l’exilé, porté par la mémoire d’une terre ancestrale,
Se souviendra ému des doux rivages blonds de sa patrie lointaine.
Et moi, devant ce paysage céleste et éphémère
Comme un voile de fumée sur la courbe du temps
Moi, promeneur solitaire dans un songe d’été
Rêvassant à la vue de ces mondes flottants dans les reflets du port,
Dans le scintillement d’étoiles inversées
Mirant leur éclat mort dans l’eau rehaussée d’or,
Que verrai-je moi, dans la douceur du soir,
Dans les parfums de myrrhe, de jasmins et d’encens,
Que verrai-je, moi...Qui ne soit encore toi ?
Malaura
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Par Malaura le 7 Septembre 2014 à 17:19
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Malaura
Là-bas, derrière le chevalet, s’ouvre un horizon neuf
Où le ciel est à portée de pinceau…
Malaura
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Par Malaura le 13 Août 2014 à 10:29
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Le silence enveloppe d’un suaire d’argent
Les allées désertées que les sapins ombragent
Ici,
Seules les herbes folles caressent encore
Des hommes, la dernière demeure.
Là,
Où s’endort la mémoire, où les souvenirs meurent.
Furtivement, le bruit des pas, peu à peu s'affaiblit,
Comme tarissent les larmes qui roulaient sur les joues,
Comme s'enfuient les promesses d’amour.
En déshérence,
Yeux clos,
Froid du marbre sur des fronts d’absolu,
Et baiser du chiendent, sa bouche ensauvagée,
Chuchotant
Au pied d’un songe creux,
Ses mots d’éternité.
Malaura
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Par Malaura le 30 Juillet 2014 à 12:33
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Voilà
Que la terre en vain se baisse
Pour ramasser toute chose
Que le temps toujours dispose
Pour l'oubli et l'au-delà
Le vent sans amertume
Ronge les vieilles dunes
Des plages grises de brumes
Des corbeaux, des rapaces
Qui ont conquis l'espace
Là-bas où s'évanouissent
Tous nos étés
Là-bas
Où la dernière graine
Sera sans fruit, sans germe
La terre sans joie, sans peine
La terre oublie déjà
Qu'ici dans un autre âge
Des hérons en voyage
Volaient là par centaines
Là où les corbeaux viennent
Envahir tout l'espace
Là-bas où s'évanouissent
Tous nos étésAngelo Branduardi
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Par Malaura le 28 Juin 2014 à 12:03
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Week-end Douceur...
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Par Malaura le 27 Juin 2014 à 19:56
Elle espérait qu’un jour il la verrait.
Elle s’était assise. Elle avait attendu.
Elle rêvait qu’un jour il passerait.
Près d’elle, tout près d’elle, passerait…
S’était assise, avait attendu.Et son cœur était comme un violon,
Il frémissait de notes, d’espoir et d’illusion.
Des notes blanches des notes noires…
Espoir. Illusion. S’était assise, avait attendu.Elle rêvait qu’un jour il la verrait.
Un instant, un bref instant, s’arrêterait…
Près d’elle, tout près d’elle, s’arrêterait…
Et ce jour-là, son cœur de violon il verrait,
Au fond des yeux, au fond de l’âme, verrait…
Espoir. Illusion. S’était assise, avait attendu.Il viendrait… il passerait…s’arrêterait
Au fond des yeux, au fond de l’âme, plongerait…
Bonjour, je t’aime, comment vas-tu ?
Il l’appellerait par son nom.
Bonjour, je t’aime, il lui dirait qu’il l’avait vu.
S’était assise. Avait attendu.Pour ce regard posé sur l’âme,
Ce regard tourné vers son être profond,
Elle attendrait sa vie durant. Espoir. Illusion.
Elle attendrait sa vie durant, assise face à l’horizon.
Mais lui était tourné vers l’intérieur, et les seuls sons qu’il entendait,
C’étaient les battements de son cœur.Regarder ne veut pas forcément dire voir, ses beaux poèmes
Étaient emplis de « je » et de « moi », tandis que lasse,
Elle attendait un regard qui ne venait pas.
Un jour elle sut que jamais ne viendrait, ne passerait, ne plongerait
Son regard au fond des yeux, son regard au fond de l’âme.
Et son cœur était comme un violon,
Il ruisselait de notes, de peine et de désillusion
Des notes blanches, des notes noires. Peine et désillusion.Elle avait tant rêvé, tant espéré, tant attendu
Que son cœur de violon se brisa,
En notes blanches, en notes noires.
Peine et désillusion. Son cœur de violon disparut
En notes rondes dans l’horizon.Et là où désormais elle n’était plus,
Face à l’horizon où elle avait attendu
Lui, le regard tourné vers l’intérieur,
Écouta doucement les battements de son cœur.
Ses beaux poèmes parlèrent d’un amour perdu
D’un amour ardent qu’il n’avait jamais vu.Mais regarder ne veut pas forcément dire voir, ses mots
Comme des violons, ses mots d’espoir et d’illusion
Dirent le «tu », dirent le « nous »...
En notes noires, en notes blanches. Espoir et illusion.
S’est assis et a attendu…Malaura
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