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C’était un temps d'antan, un temps d’amour
Des fraises, nos lèvres avaient le goût
Dans l’aube claire d’un nouveau jour
Tu me susurrais des mots doux
Le petit fruit d’un rouge vif
Fondait sucré sur notre langue
Et mon cœur comme un esquif
Qui sur des vagues, tangue et tangue
Prenait la couleur des jours tendres
Le petit fruit acidulé mettait du rouge sur nos lèvres
Mettait du rouge sur nos cœurs, mettait du soleil dans nos âmes
Où est passé ce temps d'antan, ce temps d’amour ?
Dans quelle saveur diluée s’est égaré le goût des fraises ?
Et mon cœur comme un esquif
Qui sur les vagues, tangue et tangue
Dans la blancheur du petit jour
Voudrait retrouver ces jours tendres
Où nos lèvres soudées, unies, refusaient de se dépendre
Temps d'antan, temps d’amour
Goût de fraises...
Malaura
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Les photos ont été prises à l'étang de Fontmerle, à Mougins, dans les Alpes-Maritimes
L’étang
Je savais qu’un jour il réapparaîtrait,
Qu’il me chuchoterait dans un clapotis d’onde,
De venir le rejoindre à l’ombre des ajoncs.
Je savais que ce serait le commencement de la fin,
Quand j’entendrais son bruit d’eau morte dans le creux de mes nuits.
Je l’ai rejoint ce soir, à l’heure où la lumière,
Comme si elle souhaitait, dans un ultime espoir,
Déposer sur le monde la douceur de ses feux,
En un dernier salut au soleil qui s’éteint,
Se pare d’or, de gris, de rose et de bleu
Dans un éclat de grâce fragile et éphémère,
Un éclair de beauté dans les flammes du soir.
Je savais qu’un jour il me rappellerait…
Foulant pour la première fois ses berges vertes et molles,
Dès le premier regard jeté sur ses eaux pâles,
J’ai su qu’il reviendrait hanter mes nuits,
Et que son courant trouble offrirait à mes lèvres,
Le tout dernier baiser des amants incompris.
Je l’ai rejoint ce soir sous la lune d’argent.
J’ai longé pas à pas ses grèves émeraude.
J’ai écouté longtemps son bruit de tourbe lente,
Sifflant dans les roseaux comme un chant de l’oubli.
J’ai marché dans ses herbes,
Dans le limon vaseux et l’ombre protectrice de ses hautes fougères.
Je savais que le jour viendrait…
Ce jour où j’offrirais mon dernier souffle à ses flots gris et bleus ;
Le jour où je m’allongerais entre ses bras liquides ;
Là, où les canards déambulent, paisibles et impassibles,
Là, où les lianes ondulent et de leurs doigts légers
Entraînent l’éperdu dans des remous éteints ;
Là, sur ses eaux de silence où je flotte à jamais,
Nimbée du suaire d’argent de ses sombres reflets.
Malaura
En pensant au tableau « Ophélia » (1851-1852) peint par Sir John Everett Millais
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The Quest 1 - Peinture à la souris par Malaura - Cliquez
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The Quest 3 - Peinture à la souris par Malaura - Cliquez
Toute la nuit il s'est battu contre la nuit,
Ni vif, ni mort,
Pénétrant à tâtons sa propre substance,
A se remplir de lui-même jusqu'au bord.
/.../
De l'autre côté une lueur le héla.
Il ouvrit les yeux, il était sur la rive,
Ni vif, ni mort,
Près de son corps abandonné.
Alors l'investirent les signes,
L'écriture sanglante de étoile,
Les ondes concentriques que dessine une phrase
De chute en chute en la conscience.
Revêtu d'inscriptions son front brûlait,
De soudain mots de passe ouvraient épaisseurs et labyrinthes
Les points cardinaux échangeaient des reflets tacites.
Et sa pensée, chue entre les obélisques,
Fut la pierre noire tatouée par l'éclair.
/.../
Vivant pour la mort,
Mort pour la vie.
Octavio Paz, "Liberté sur parole"
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Le Bateau ivre - Peinture à la souris par Malaura - Cliquez
Nomades - Peinture à la souris par Malaura - Cliquez
Portrait d'Abyssinie - Peinture à la souris par Malaura - Cliquez
J'ai reçu les signes
En offrande du Désert
Comme ces rêves de jeunesse
À la limite de la transe
J’ai reçu le chant des pierres
À l'envers de ma solitude
Quand le chacal assoiffé d'errance
Hurle sa gangrène dans le creux des vagues
J’ai reçu l'appel des sables
De liberté et de soleil
Si les mots peuvent guérir nos dérives
Dis-moi encore cette éternité
Où le Désert avance
Dans le repos du sablier
Toute page de sable
Écrite à l'eau des ruisseaux
Entre dunes
Et mirages
Plus loin que le soir
En signe de rites magiques
Dans la pénombre masquée des saisons
Abdelhak SERHANE, "Les dunes paradoxales"
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"Nous rêvons à des estuaires, des tumultes, des ressacs, des embellies et des marées. Nous écoutons monter en nous le chant inépuisable de la mer qui dans nos têtes afflue puis se retire, comme revient puis s'éloigne le curieux désir que nous avons du ciel, de l'amour, et de tout ce que nous ne pourrons jamais toucher des mains."
Jean-Michel Maulpoix "Une histoire de bleu"
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Malaura - Cliquez
Chuchotement des herbes folles dans le creux de l’oreille
Douceur d’un vert de feuille sur la courbe du vent
Les pieds nus, un puis deux pas devant l’autre,
Vers quel chemin s’égare ma marche silencieuse ?
Le front tourné vers l’astre naissant
Ecoutant le bruissement des roseaux dans la plaine
Imperceptible chant des senteurs matinales
Se mêle l’ancolie à la pulpe de l’air
Ils murmurent une mélopée de foins coupés
Caresse d’espérance, une ombre tilleul
S’étend sur la pâleur des jours
Malaura
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Certaines histoires ne se racontent pas. Il faut, pour les comprendre, interpréter les signes, décrypter les mots tus, lire entre les lignes...Certaines histoires sont comme des murs, bâties avec des pierres de silence.
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