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Althéa
Laisse mes larmes glisser sur ton corps, Althéa, et ma nuit envelopper ton cœur
Laisse la lumière ombrée de mes doutes effleurer la nacre mauve de ta chair
Dans le berceau de tes corolles j’ai trouvé le repos Althéa
Dans la douceur de ta peau j’ai arrimé mes angoisses et mes pleurs
Et dans la clameur sourde d’un monde sans joie,
J’ai perçu l’éphémère musique de ta voix
Et si ton image ardente venait à s’abolir dans les ténèbres
Et si le malheur devait m’éloigner du secret de tes pas
Je continuerais à voir briller le contour de tes lèvres Althéa,
Et mes songes à jamais rassasié du parfum de tes bras
Perpétueraient encore l’éclat de ton désir, le feu de ton mystère
Dans la ferveur de ces nuits où l’on ne dort pas
Althéa…
Malaura
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Devenir cinglée et se taper la tête contre les murs multiplier sur moi toutes les fractures cumuler l'absence et la torture ensommeillée je ne rêve plus.
Une insuffisance respiratoire un goût amer choquant et monstrueux alors qu'en ta présence je peux entrevoir le repos de tous ces songes volés je ne rêve plus.
Ils sont plus jolis quand tu es là
Le monde autour n'existe plus
Je suis plus calme dans tes bras
Chaque jour je me le dis quand dans la nuit
Je ne rêve plus
Il y a des gens comme moi qui ont besoin d'autre chose que de manger pour exister mon corps réclame aussi ce venin qui injecté à mes journées me fait oublier que je ne rêve plus je ne fais que pleurer comme une malade mentale qu'on aurait pas soigner je ne rêve plus.
Je ne rêve plus
Mansfield Tya
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LE TIERS-CHANT
Te prendre à Dieu contre moi même
Étreindre étreindre ce qu’on aime
Tout le reste est jouer aux dés
Suivre ton bras toucher ta bouche
Être toi par où je te touche
Et tout le reste est des idées
Je suis la croix où tu t’endors
Le chemin creux qui pluie implore
Je suis ton ombre lapidée
Je suis ta nuit et ton silence
Oubliée dans ma souvenance
Ton rendez-vous contremandé
Le mendiant devant ta porte
Qui se morfond que tu ne sortes
Et peut mourir s’il est tardé
Et je demeure comme meurt
A ton oreille une rumeur
Le miroir de toi défardé
Te prendre à Dieu contre moi même
Étreindre étreindre ce qu’on aime
Tout le reste est jouer aux dés
Suivre ton bras toucher ta bouche
Être toi par où je te touche
Et tout le reste est des idéesLouis Aragon (1897-1982)
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Deux minutes d’arrêt
A voir passer les trains, en attendant le tien. Deux minutes à rêver, debout, sur le bord du quai. Tout juste un instant, pour te demander qui t’attendra désormais, de l’autre côté, de la voie ferrée.
Deux minutes d’arrêt, un chemin à refaire, pavé d’incertitudes, jonché de feuilles mortes.
La maison sera froide. Il faudra la chauffer ; les pièces y seront vides. Quelquefois bruisseront, comme de vains échos, les soupirs et les rires qui habitaient jadis leurs vieux murs décrépis.
Tu te prends à sourire…Tu pourrais prendre un train…Un train pour nulle part…qui ne serait pas le tien. Un qui irait à Lyon, Paris…ou Varsovie. Un qui te conduirait vers ce qu’était hier. Tu pourrais laisser là tes papiers, ta valise. Te fondre dans la foule et te perdre à jamais.
Deux minutes d’arrêt, c’est si peu pour rêver. C’est trop peu pour changer. Ton train est déjà là, il faut que tu y montes. La maison sera froide. Il faudra la chauffer….
Malaura
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Tu suivras au point du jour
Le vol chaloupé d’un corbeau
Le paysage sera beau
Vu de cet autre séjour
À quoi te destine le temps
Tu n’auras d’autre souvenir
Que celui du ciel, de désir
Que de célébrer cette attente
De la vallée en ses versants
De la colline et des parages
Indécis où se perd l’instant
Avec cet oiseau de passage
Jean-Claude Pirotte, « Vaine pâture »
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Il flottait dans ses yeux de grandes voiles blanches
Brillaient dans son regard de grandes vagues bleues
Il a hissé au vent les grandes voiles blanches
Par un beau matin clair de grandes vagues bleues
J’ai regardé longtemps les hautes voiles blanches
S’ébattre ingénument sur un infini bleu
J’ai vu le vent jouer avec les voiles blanches
Elles semblaient danser au gré des vagues bleues
Au loin, elles se sont effacées, mes belles voiles blanches
Englouties doucement au creux des vagues bleues…
Mon amour chaviré, comme ces voiles blanches
Ne forma plus qu’un point sur cette étendue bleue
Un tout petit point blanc…
Sur l’immensité bleue.
Malaura
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